Les premières traces de culture de cet arbre remonte à au moins 4000 ans en Chine. Les romains ont ensuite joué un rôle prépondérant dans la domestication du poirier en greffant et multipliant les semis de hasards les plus chanceux et les plus gouteux. Jusqu’à la renaissance les fruits étaient surtout durs et consommés cuits. Les variétés fondantes sont apparues ensuite et ont donné naissance aux variétés anciennes à croquer actuelles. En Chartreuse et en Savoie, les vieux arbres dressés qui ornent encore nos paysages et ont parfois plus de 100 ans sont principalement des poires à cuire ou à transformer en jus. Ces arbres très rustiques peuvent se retrouver jusque 1200 mètres d’altitude. Le poirier à une architecture dressée vers le ciel, ce qui lui permet de ne pas casser sous le poids de la neige en hiver. Ils aiment les sols profonds, limoneux ou silico argileux, sans trop de calcaire.
Porte greffe :
– Pyrus comunis = poirier sauvage et spontané européen qui s’adapte au froid comme à la chaleur. Il permet d’obtenir de magnifiques arbres de grande taille, productifs, à longue espérance de vie pour tous les sols, mais la mise à fruit est au minimum de 5 ans.
– Cognassier de Provence – Cydonia oblonga BA29: Les poiriers greffés sur cognassiers sont moins poussant (3 à 4 mètres de haut) et produisent en 3 à 4 ans, mais leur espérance de vie est réduite. Les arbres ainsi greffés devront être tuteurés ou palissés, amendés, irrigués pour bien se développer. Ils toléreront les sols pauvres, lourds, mais peu calcaires. Toutes les variétés ne peuvent pas être greffées sur cognassier.
Poirier Normand Blanc
Rupture de stockVariété de poires atypique qui se retrouve abondement dans les paysages savoyards et haut savoyards : elle semble présente depuis toujours. L’arbre présente différentes caractéristiques semblables aux pommiers : feuillage feutré, fruits ronds, … Les fruits sont durs, à chair juteuse, à la fois sucrée, acidulée et astringente. Inconsommable crus ou cuits, ils permettent toutefois de confectionner le meilleur des poirés savoyards : son jus donnait le dernier cidre de l’année, avant Noël, très clair (pouvoir clarifiant), comparable à du vin blanc dans les contrées où la vigne ne poussait pas. L’arbre est rustique, résistant aux maladies et les fruits peuvent se récolter jusque décembre, une fois « mordues par le gel ».
Choisisse votre porte greffe en fonction de la vigueur de l’arbre souhaité et de votre terrain :
– Poirier franc (Pyrus comunis) : poirier sauvage et spontané européen qui s’adapte au froid comme à la chaleur. Il permet d’obtenir de magnifiques arbres de grande taille, productifs, à longue espérance de vie pour tous les sols pas trop calcaires. La mise à fruits est lente (5 ans).
– Cognassier de Provence (Cydonia oblonga BA29) : Les variétés greffées sur cognassier sont moins poussantes (3 à 4 mètres de haut), produisent rapidement des fruits qui ont parfois un calibre supérieur. Leur espérance de vie est réduite. Les arbres ainsi greffés devront être tuteurés ou palissés, amendés, irrigués pour bien se développer et supporter leur charge en fruits. Ils toléreront les sols pauvres, mais peu calcaire (pH<7,5). Toutes les variétés ne peuvent pas être greffées sur cognassier.
15.00€ – 30.00€
Porte Greffe | Coing BA29, Poirier franc |
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Qualité | 1 an >150cm, 1 an 100-150cm, 1 an 80-100cm, 2 ans – Fuseau |