Ana Spath :

Prunier hongrois vigoureux produisant en septembre de bons fruits roses violacés sucrés et très juteux, à déguster crus ou en pâtisserie. Ce prunier partiellement autofertile est rustique et résiste également aux maladies.

 

Belle de Louvain :  

Variété ancienne auto-fertile, résistante, de production importante et régulière. Ses grosses prunes allongées sont bleu violacées à chair jaunâtre et juteuse, idéale pour la pâtisserie. Sa floraison est abondante et mellifère, pour une récolte fin aout. Sa floraison tardive lui permet d’échapper aux gelées.

Berrudge :

Prunes d’été comparables aux mirabelles, mais en rouge : très sucrées et parfumées, portées par un arbre rustique d’origine Suisse.

« Boîte aux lettres » :

Certainement les prunes préférées du facteur de la Bauche ! Un prunier inconnu qui produit tous les ans et en quantité de très bonnes prunes, semblables à de grosses mirabelles : jaunes, très sucrées, fruitées et aromatisées. De quoi régaler le facteur et les passants !

Bonne de Bry :  

Bons fruits d’été violacés de type Reine Claude, sucrés, à croquer ou cuire. L’arbre est productif, résistant aux maladies et partiellement autofertile.

Cul de poulet :

Variété savoyarde adaptée au froid. Ses prunes roses violacées à bleu violacées sont allongées à chair jaune, peu juteuses, sucrée et très parfumées. Mûres fin août/début septembre, elles sont très bonnes pour tous usages : à croquer, sécher, cuir, congeler… . Son noyau se détache bien.

Damas noire du Servage :

Ces prunes de la même famille botanique que les mirabelles se multipliaient auparavant par drageon et semis dans les haies de Saint Ismier. Les fruits sont ronds, bleus noirs, à chair jaune rouge, ferme, juteuse, sucrée, acidulée, au gout « muscaté ». Ils sont matures sur la première quinzaine d’août, à croquer et transformer (confiture, tarte, macérations,…). L’arbre est fertile, rustique, peu épineux et svelte.

Prune d’ente :

A l’origine des pruneaux d’Agen, introduite en Europe lors des croisades. Le fruit frais est rouge foncé noirâtre à rose violacé et pruineux et se récolte en septembre. Sa chair est jaune, juteuse et sucrée. Ses fruits séchés sont bien connus mais ils sont également excellent frais à croquer. L’arbre est vigoureux et productif, autofertile et résistant aux maladies.

La Demoiselle :

Variété ancienne haut savoyarde, sélectionnée dans la nature par les habitants de la région. Sa production est régulière et abondante, les fruits fermes peuvent se récolter au sol. Ils sont plutôt petits, violet pourpre, sucrés, acidulés, à la saveur caractéristique de prune sauvage.

Des Béjonnières :

Variété ancienne autofertile aux fruits jaunes d’or à chair ferme et juteuse, parfumée et très sucrée aux notes d’abricot. A croquer ou transformer.

Farote – Prune Salée :

L’un des pruneaux savoyard anciennement très présent du Dauphiné à la chartreuse : arbre vigoureux,  rustique, productif, aux fruits violets pruinés d’août à transformer (pruneaux, confirture, alcool …).

Goutte d’or :

Excellente prune tardive jaune rosée allongée à la chaire brillante, très sucrée au parfum d’abricot. Cette variété apprécie d’avantage les climats secs.

Madame Bonnard :

Prunier régional (Vienne) adapté à l’altitude, produisant des fruits bleus sucrés de très bonne qualité en septembre.

Mirabelle de Nancy :

Petite mirabelle précoce du XVeme siècle jaune orangée, sucrée, très gouteuse qui se prête à être consommée fraiche, en confiture ou distillée. Arbre vigoureux autofertile à forte productivité alternante. Floraison demi tardive et maturité en aout.

Mirabelle de Metz:

Fruits jaunes doré à déguster fin aout, délicieusement sucrés et parfumés. L’arbre rustique résiste bien aux maladies et produit rapidement. Moins vigoureux que son cousin Nançay, il produit plus régulièrement mais n’est pas autofertile.

Perdrigon violette : 

prunes utilisées entre autre pour faire les pistoles (prunes séchées) rapportés des alpes du sud : les fruits sont de taille moyenne, bleu violacés en aout, à chair jaune ferme, juteuse, bien parfumée et de première qualité gustative. Elles se consomment de toutes les manières : crues, cuites, séchées, cuites ou distillées. Ces arbres sont adaptés à l’altitude.

Pruneau d’Attignat :

Bon gros pruneau sucré violet produisant chaque année, arbre rustique originaire d’Attignat Oncin.

Pruneau de Cassis – Prune du Chateau :

Prunier situé au hameau du Chateau à St pierre d’Entremont, exposé plein nord à 850m d’altitude. Ce prunier rustique offre en abondance presque chaque année des prunes violettes et sucrées de taille moyenne qui font le bonheur des habitants. Il y en a tant qu’elles sont congelées pour confectionner des tartes en hiver. Variété repérée lors de l’inventaire du patrimoine fruitier de chartreuse.

Pruneau de Passy :

Prune haut savoyarde, proche de la quetsche de lorraine, aux fruits ventrus vert clair devenant violacés puis bleu, recouverts de pruine, parfois tachée de brun en altitude. Ferme, peu juteuse mais sucrée. Cette prune était utilisée séchée dans les farcements, plat typique montagnard de la haute vallée de l’Arve.

Quetsche d’Alsace :

Arbre vigoureux, parfois difficile à contenir. Mise à fruit rapide, fertilité importante et régulière, autofertile. Sa floraison tardive fin avril lui permet d’échapper aux gelées. Ses gros fruits rouge violacés pruineux à chair vert jaunâtre sont fermes, peu juteux, peu sucrés et légèrement acidulés. Mûrs en septembre, et se conservent bien et se consomment également en pruneau.

Quetsche de zimmer :

Arbre fertile d’origine allemande à production régulière de gros fruit bleu violacés. Sa chair jaune verdâtre à jaune orangée est juteuse, acidulée-sucrée, aromatique et se détache bien des noyeux. C’est la meilleur quetsche précoce.

Quetsche blanche de Létricourt :

Très bonne quetsche jaune pâle, ferme et sucrée. Variété autofertile adaptée au séchage et très bonne en tarte. Les arbres sont vigoureux et productifs, résistants aux maladies.

Reine Claude Bavey :

Grandes prunes sphériques jaune-vertes à chair jaune, fine, sucrée, parfumée, musquée, très juteuse, semblable aux reines claude dorée. Très productive

Reine Claude d’Althan :

Production généreuse de reines Claude violacées à chair dorée, juteuse, parfumée fin aout à mi septembre. Excellent pollinisateur.

Reine Claude d’Oullins :

Grandes prunes sphériques jaune-vertes à chair jaune, très juteuse, à bonne saveur malgré peu de sucre. Cette variété Lyonnaise est autofertile, à floraison tardive et très productive. Résiste au gel à au monilia. Récolte à la mi aout, excellente en confiture et conserve.

Reine Claude verte du Servage:

Variété rustique originaire de Saint Ismier, jaune verdâtre, juteuse, à la fois sucrée et acidulée de très bonne qualité, mature pour la première quinzaine d’août. 

Reine Claude violette :

Variété ancienne de 1800, vigoureuse et productive mais alternante malgré son port demi étalé buissonnant. Prune semblable à la Reine Claude dorée, mais violette. Son fruit est rond, très sucré et parfumé. Sa floraison est tardive, la protégeant des gelées et sa récolte se fait de mi aout à début septembre pour être croquées ou transformées. Il peut être pollinisé par la mirabelle de Nancy ou Reine Claude tardive de Chamborcy.

Reine Claude dorée :

Variété ancienne cultivée depuis au moins le XVIeme siècle, nommée en l’hommage à l’une des reines de France. Productive, fertile, c’est une bonne pollinisatrice. Ses fruits jaunes dorés sont très sucré, mielleux, juteux et parfumés, excellent à croquer mais aussi cuites ou séchées. Elle se récolte fin aout et peut se conserver jusque 2 mois. L’arbre est vigoureux, étalé, difficile à former et souvent alternant. Il nécessite un pollinisateur et résiste au monilia.

Ste Catherine :

Variété ancienne qui était cultivée dans les jardins de Louis XIV, produisant des fruits adapté aux tartes, confitures, et à croquer. Cette grosse prune est jaune ambrée, tâchée de rouge et pruineuse. Sa chair ambre est tendre, fondante et bien sucrée. Le fruit est mûr fin aout / septembre.

Stanley :

Prunier résistant aux gelées printanières, de vigueur moyenne et très productif. Les fruits sont gros, violets, juteux, principalement pour la conserve (fruits au sirop) ou déshydratés.

Porte Greffe :

Afin de reproduire ces variétés, celles ci sont greffées sur des porte greffe. Vous avez le choix entre différents porte greffe selon votre sols et la vigueur/longévité/production de l’arbre que vous souhaitez :

  • Le Prunus Myrobolana : Prunier spontané européen polyvalent : il supporte très bien les sols pauvres, secs ou un peu calcaire, mais se comporte également très bien en sol humide. Mise à fruit rapide pour une vigueur forte permettant de former des arbre haute tige et demi tige. Rejets nombreux.

 

  • Le Prunus domestica St Julien : Moyenne à faible vigueur, bonne affinité au greffage pour sol fort ou argileux. Tolère bien l’humidité.

« A la Sainte Marthe

prunes mûres,

bonne tarte »

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