Cerisiers

Griottes et amarelles :

Les griottiers et les amarelles sont issus de sélections de Prunus cerasus d’origine asiatique. Les griottiers portent des des fruits acidulés, parfois sucrés, à jus coloré. Les amarelles ont des fruits acides, à chair tendre et jus pâle. Les fruits sont particulièrement adaptés à la transformation. Les becs acides apprécieront également de les déguster tels quels. Je les conseille pour une plantation en altitude : ils sont plus rustiques et plus à même de produire en moyenne montagne que leurs cousins les bigarreaux.

Griotte de Lyonnais :

Un arbre rustique aux fruits bien acidulés à la fin juin pour des cerises au sirop ou à l’eau de vie …

Griotte de Claude :

Griottier mère chez Claude Mailland, presseur de fruits d’Attignat-Oncin. De bonnes griottes acidulées et sucrées qui peuvent de croquer ou se transformer. L’arbre rustique donne tous les ans et se reproduit facilement par semis.

Griotte de Coublevie :

Arbre centenaire présent à Coublevie et repéré par son propriétaire, Joel Nicollin. Cet arbre est en fin de carrière, les charpentières fendues par les vents, le poids des fruits et la neige. Les fruits sont noirs, gros pour des griottes, à la fois sucrés et acidulés et très parfumés.

Griotte de Montmorency : (amarelle)

Variété anciennes à déguster et à confire, prisée par les rois, aux fruits rouge vif. Griotte douce à jus clair (amarelle), sa chair rosée est fine, fondante, acide et légèrement sucrée à l’arome suave. L’arbre est d’abord dressé puis étalé à bonne production. Cette variété est autofertile : pas besoin de pollinisateurs. Sa floraison tardive lui permet d’éviter les dernières gelées.

Au XIXème siècle, les parisiens louaient les arbres à l’heure pour déguster ces gaudrioles.

Guignes et Bigarreaux :

Issus de merisiers, les arbres sont rustiques (-30) mais la floraison peut être touchée par les gelées tardives.

Les bigarreaux ont des fruits généralement de beau diamètre, de couleur variées, à chair ferme et de bonne conservation. Ce sont les cerises trouvées dans le commerce. Les bigarreaux ne sont pas autofertiles mais peuvent être pollinisés par guignes et griottes.

Les guignes sont des variétés anciennes, produisant des fruits juteux à chair tendre, très sucrée, particulièrement savoureuse. A croquer, utiliser en pâtisserie, distiller en « guignolet » …

Badascony: – bigarreau

Variété hongroise de 1800, aux gros fruits cordiformes (en forme de cœur), rouges, juteux et sucrés. L’arbre est vigoureux, rustique et autofertiles.

Belle de Mai : – guigne

Variété ancienne précoce aux très bons fruits acidulés à chair tendre et rouge. L’arbre est vigoureux, de bonne fertilité et insensible aux vers.  La précocité de sa floraison le destine aux jardins abrités. Il est pollinisé par Burlat et autres.

Burlat : – bigarreau

Variété régionale (Rhône – Lyon) et précoce (fin mai/juin), aux gros fruits parfumés rouge sombre, sucrés, fermes et croquants. Malgré sa précocité elle peut être planté jusque 800m d’altitude. Non autofertile, elle est pollinisée par Réverchon, Napoléon … et les merisiers sauvages à proximité !

Catelle : – guigne

Petite guigne noire et sucrée originaire du Jura, à déguster crue ou à transformer selon la tradition en kirsch. Arbre rustique.

De la St Jean :  – bigarreau

Une cerise rouge brillante qui se récolte fin mai à début juin. De calibre moyen, elle est fondante, sucrée et juteuse avec une touche acidulée. Cette cerise n’est pas sensible à l’éclatement. L’arbre productif met à fruits rapidement, avec une vigueur moyenne et un port étalé. variété récente, la taille peut lui être bénéfique pour conserver une bonne mise à fruit dans le temps.

Hâtive de Bâle :  – guigne

La floraison tardive de cette variété lui permet d’éviter les gelées, mais les fruits mûrissent en un temps record et se dégustent dès début juin. L’arbre produit en abondance des guignes en forme de cœur rouges sombre à chair sanguine et fondante, de très bonne qualité gustative à savourer rapidement (faible conservation).

Hedelfinger :  – bigarreau

Arbre autofertile de grange vigueur produisant de gros et bons bigarreaux très foncés, croquant, sucrés, parfumés. Tardif, il est peu sensible au gel et produit régulièrement dans la région, mais comme tous les cerisiers tardif, cette variété peut être sujette aux vers …

Jaboulay :  – bigarreau

Variété régionale obtenue par le pépiniériste du même nom à Dullins, prés de Lyon en 1830. Production régulière de gros fruits rouges vifs de première qualité, à chair fondante, juteuse, douce et parfumée.

Lême :  – Grosse guigne noire luisante (guigne)

Variété ancienne (1670), originaire d’Anjou, anciennement très répandue dans le Dauphiné et dorénavant uniquement présente chez quelques producteurs de ratafia de saint hilaire du rosier en Isère. Les fruits sont d’un rouge foncé, ferme et croquants pour une guigne, juteux, sucrés, sans acidité, au gout relevé voir vineux. Les fruits ne craignent pas les vers ni le pourrissement et se conservent relativement longtemps. Ils sont excellents en jus, sirop, ratafia,… à croquer et à cuire en clafouti ou confiture. L’arbre est rustique, vigoureux mais à port étalé, à forte production régulière. 

 

Moreau ou Souvenir des Charmes :  – bigarreau

Bigarreau aux fruits très noirs, croquants et juteux, c’est l’une des meilleurs en bouche selon certains. Non autofertile.

Napoléon :  – bigarreau

Gros Bigarreaux jaune rose brillant, à la chair croquante et juteuse. Excellente : sucrée, acidulée et parfumée; elle se croque comme elle se met en conserve de juin à juillet. Cet arbre vigoureux et productif, à port semi retombant est originaire d’Allemagne et date du XVIIIème siècle. Non alternante et autofertile, elle est cependant tout aussi attrayante pour nous que pour les mouches de la cerise et sensible à l’éclatement. Sa floraison tardive ne lui fait pas redouter le gel.

 

Noire de Méched : – bigarreau

Bigarreau ancien originaire d’Iran aux grosses cerises rouge sombre. Excellente, à la chair ferme et croquante, douce et sucrée. Ses fruits en forme de cœur résistent à l’éclatement et se récoltent en juillet. L’arbre est vigoureux, semis-érigé et très ramifié. Bonne floraison tardive.

Noire Duchatel : — guigne

Variété ancienne, rouge sombre et productive qui produit ses fruits savoureux en juin. variété autofertile

Précoce de la Marche : – « Guigne de mai »

Guigne hâtive, produisant l’un des premiers fruits de saison, charnus et insensible aux vers. L’arbre est productif et moyennement vigoureux.

Reverchon : – Bigarreau

Les fruits carmins sont fermes, sucrés et de belle taille. Variété autofertile.

 

Régina : – Bigarreau

Cerisier rustique à la floraison tardive, laissant place à de gros fruits très sucrés et rouge foncés à maturité

Summit : – Bigarreau

Bigarreau en forme de cœur de gros calibre. Très bonne chair pâle, sucrée, ferme au léger parfum. L’arbre est vigoureux et érigé, il nécessite d’être arqué pour accélérer la mise à fruit qui sera abondante. Pollinisé par Napoélon, Burlat, Hedelfinger. Peut être sujet au monilia.

Sunbirst : — bigarreau

Variété autofertile semi tardive produisant de gros fruits rouges orangés à chair ferme et à la chair douce, de très bonne saveur à cueillir à peine mûre.

Sylvia : — bigarreau

Cerisier tardif rustique  autofertile, à port colonaire (dressé, de faible envergure) et faible croissance, parfait pour les petits espaces. Les fruits sont rouge foncés, à chair douce juteuse et ferme.

Trompe Geai : – bigarreau

Arbre vigoureux produisant de bons bigarreaux jaune clair en forme de cœur, très parfumés et sucrés et au goût caractéristique. Il est également rustique, résistant aux maladies, et aux oiseaux qui se méprennent de sa couleur (contrairement aux mouches …) !

Ulster : – bigarreau

Bigarreau tardif, résistant aux gelées, aux fruits croquants, sucrés et de bonne conservation.

Van : – bigarreau

Gros bigarreau rouge brillant à chair ferme, sucrée et parfumée. L’arbre est très productif et résistant aux maladies.

Porte Greffe :

Afin de préserver les variétés, celles ci sont greffées sur des porte greffe. Vous avez le choix entre différents porte greffe selon votre sols et la vigueur/longévité/production de l’arbre que vous souhaitez :

  • Le Punus Mahaleb ou Ste Lucie : la vigueur de ces arbres est moyenne et ils peuvent être conduit en basse tige, la mise à fruit est rapide. Il s’adapte particulièrement bien aux sols secs et calcaire mais produits de nombreux rejets.

  • Le Merisier ou Prunus Avium : Il s’agit du cerisier sauvage qui donne de grands arbres haute tige et demi tige, à longévité importante mais mise à fruit plus lente. Il produit peu de rejets et préfère les sols non calcaire. Il tolère mieux les sols lourds que le mahaleb.